cosmétologiques. Aujourd’hui on va détailler ses vertus propriétés thérapeutiques
avec ses principales indications en médecine humaine.
Les actions antioxydantes, anticancéreuses,
antimicrobiennes et cicatrisantes du miel ont été traitées dans des articles antérieurs.
le miel possède :
Une action anti-anémique :
Cette action bénéfique pour la santé serait en relation avec la présence
de fer et de cobalt dans le miel. Le cobalt est un composant normal de la
vitamine B12 qui intervient dans l’organisme lors de la biosynthèse de
nombreuses substances et dans différents mécanismes, notamment
comme activateur de l’hématopoïèse.
Une action apéritive et digestive :
Les acides présents dans le miel influencent favorablement l’appétit et la digestion.
Des propriétés antitussives, expectorantes et adoucissantes :
En effet, le miel calme la toux, facilite l’expectoration et soulage les maux de gorge.
Des vertus calmantes :
Il les doit essentiellement aux plantes dont il est issu. Il favorise également le sommeil.
Régulerait la fonction cardiaque :
De par sa composition en sucres, le miel est un excellent carburant pour le muscle cardiaque.
De plus, l’acétylcholine contenue dans le miel permet de ralentir et de régulariser le
rythme cardiaque, ce qui favorise la diminution de la tension artérielle et
assure une meilleure circulation sanguine au niveau des artères coronaires.
Améliorerait la circulation sanguine :
En effet, il augmente la résistance capillaire et stimule l’hématopoïèse, ce qui retarde le
vieillissement vasculaire et diminue les effets de la sénescence.
Lutterait contre la constipation chronique :
De part sa forte concentration en fructose, le miel possède un pouvoir laxatif doux.
Activerait la croissance :
Des observations faites chez plusieurs centaines
d’enfants montrent que le miel ajouté dans les aliments, à la place du
sucre, favorise la croissance corporelle. Cet effet serait en relation avec la
présence d’oligo-éléments qui améliorent l’absorption et peut-être le
transport des minéraux, calcium et magnésium en particulier.

Aiderait l’organisme à se défendre :
Le miel apporte les substances nécessaires pour aider l’organisme à se défendre contre les agressions
d’origine interne ou externe, en particulier, des substances anti-oxydantes
qui peuvent piéger les radicaux libres et aider l’organisme à éliminer
diverses toxines. De plus, le silicium contenu dans le miel est un
stimulateur du système immunologique.
Le miel permet donc de renforcer le système de défense immunitaire, et ainsi, de mieux résister aux
agressions en général.
Possèderait un pouvoir de détoxification du foie :
De par leur nature, les sucres du miel sont susceptibles d’exercer une certaine hépato-protection.
Ainsi, certaines intoxications seraient enrayées par l’absorption de miel.
Le miel pourrait protéger contre des empoisonnements d’origine alimentaire
ou contre les effets néfastes de l’alcool au niveau du foie.
Cette activité protectrice serait en relation avec la métabolisation du fructose qui crée
des conditions favorables à l’action de détoxification du foie. De plus, les
flavonoïdes présents dans le miel, ont une action antitoxique hépatique.
Des propriétés dynamogéniques :
Cet effet s’exerce sur l’ensemble des organes. En effet, le miel augmente
la consommation d’oxygène au niveau cellulaire, ce qui accroît
la nutrition et la vitalité de chacun des tissus qui interviennent
dans la composition du corps .
Participerait à l’équilibre du système neurovégétatif :
Le miel contient une vaste gamme de minéraux, de vitamines et de nombreux
autres éléments à l’état de traces et dont les quantités varient
en fonction de la présence de grains de pollen. Cette association, qui crée
les conditions d’une bonne régulation des processus métaboliques,
participe aussi au maintien de l’équilibre du système nerveux.
Améliorerait la spasmophilie :
Le miel contient dumagnésium ce qui améliore la spasmophilie.
Lutterait contre le vieillissement :
Le miel contient des flavonoïdes capables de neutraliser les radicaux libres par leurs actions
antioxydantes et protectrices des sites nucléophiles de l’ADN (l’agression de l’ADN cellulaire par les
radicaux libres peut être à l’origine du vieillissement tissulaire)
Usage du miel dans les affections ophtalmiques :
l’usage du miel pour le bien être de l’œil est l’un des plus anciens répertorié dans la pharmacopée apicole. Le miel soulage selon son origine florale (thym ou lavande) : la conjonctivite, la
kératite (lésion et inflammation de la cornée), la blépharite (inflammation du bord de la paupière),
les maladies de la rétine (exemple de la dystrophie).
Dans ces cas particuliers, le collyre au miel atténue la sécheresse des yeux, les larmoiements,
la fameuse et désagréable sensation de « grain de sable », la photophobie et l’oedème des paupières.
NB : Les risques de vergetures durant la grossesse ou lors d’une prise de poids
peuvent être diminués par un massage du ventre, des seins et des fesses avec du
miel de lavande, d’oranger, de tilleul, ou toutes fleurs de montagne.
Usage du miel en art dentaire:
Peu de publications scientifiques concernent la place du miel dans les soins dentaires.
Des recherches ont cependant été menées pour connaître l’effet du miel sur le
processus cariogène.
La carie dentaire est une maladie d’origine bactérienne qui entraîne une destruction
progressive de la structure minéralisée de la dent à partir d’un point superficiel.
En l’absence de traitement, elle aboutit à une infection du parenchyme pulpaire
et à des complications pouvant aboutir à la perte de la dent.
Les bactéries le plus souvent associées aux lésions carieuses sont Streptococcus mutons
et des lactobacilles .
Ces micro-organismes vont transformer les hydrates de carbones
(essentiellement le saccharose) en composés acides qui vont attaquer la surface des
dents. De plus, les S. mutons ont la capacité de synthétiser des dextrans et des levans
qui vont constituer un réseau autour des dents; réseau qui va faciliter l’adhésion
d’autres bactéries.
Les chercheurs ont étudié l’effet du miel sur certaines bactéries de la plaque dentaire
(Streptococcus mitis, Streptococcus sobrinus, Loctobocillus cosei).
Le résultat de cette étude montre que le miel stoppe la croissance de ces bactéries, et
bloque ainsi la sécrétion de composés acides.
Cependant, cette étude ne prend pas en compte le Streptococcus mutons qui joue
pourtant un rôle important dans la formation des caries. Il faudrait d’autres
recherches pour mieux évaluer la place du miel dans le traitement des caries.
Cette indication thérapeutique semble tout de même assez paradoxale. En effet,
même si le miel ne contient que de faibles quantités de saccharose, il est
principalement composé de sucres. » apparaît donc surprenant de préconiser le miel
pour soigner les caries.
Les propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes pourraient trouver des applications
en art dentaire.
Usage du miel dans l’ulcère gastroduodénal et la dyspepsie:
Empiriquement le miel a toujours été indiqué pour soulager les dyspepsies.
Helicobacter pylori est une bactérie qui provoque des gastrites et des ulcères
gastriques ou duodénaux. Connaissant les pouvoirs antibactériens du miel, des
chercheurs ont testé la sensibilité d’Helicobacter pylori vis-à-vis du miel.
Le miel affecte in vitro la croissance et la viabilité de cette bactérie, d’une part, du
fait de l’effet antibactérien (peroxydasique et non peroxydasique) et, d’autre part,
du fait de l’effet osmotique.
d’autres ont évalué le potentiel gastro protecteur de différents miels
ainsi que d’une solution sucrée. Ils ont donné à des rats des substances agressives
pour l’estomac telles que l’éthanol, l’indométacine et l’aspirine et ont observé l’effet
des miels et de la solution sucrée sur les lésions. Que ce soit avec les miels ou avec la
solution à base de sucres, les chercheurs ont constaté une nette réduction de
l’étendue des lésions hémorragiques des muqueuses gastriques.
Cependant les miels se sont montrés plus protecteurs que la solution sucrée; la forte concentration en hydrates de carbone n’est donc pas la seule responsable de l’effet protecteur
Applications du miel en cosmétologie:
Les vertus du miel au niveau de la peau sont incroyablement nombreuses :
adoucissant, cicatrisant, détoxifiant, hydratant, émollient, humectant,
rafraichissant, anti-irritant, nourrissant, stimulant de la régénération des cellules
épidermiques, et toutes ces propriétés font de lui un excellent allié pour la beauté.
Le miel convient à tous les types de peaux, qu’il nourrit, adoucit et tonifie .
Le miel est aussi un excellent remède naturel pour les cheveux fragilisés
auxquels il rend toute leur souplesse et leur brillance .
On peut ainsi le retrouver dans toute une gamme de produits cosmétiques : baume à
lèvres, lotions pour nettoyer le visage, gommages, masques, crèmes hydratantes,
soins anti-âge, savons, shampooings, etc. Après de longues années d’études, la
recherche Guerlain a utilisé les produits de la ruche et plus particulièrement le
miel et la gelée royale pour leurs capacités à activer les processus de réparation
tissulaire et par conséquent à lutter contre l’effet du vieillissement. Guerlain s’est
servi de ces découvertes pour créer des produits d’exceptions tels que le sérum
Abeille Royale. Ce sérum est composé d’une association inédite de quatre produits
de la ruche : le miel d’Ouessant, le miel de thym, le miel de trèfle de Nouvelle
Zélande, et de la gelée royale .
Tout le monde peut-il prendre du miel ?
Le miel est d’une totale innocuité, même à doses très élevées ; il ne provoque aucun
effet secondaire particulier aux doses recommandées. Les exceptionnelles douleurs
gastriques qui peuvent parfois apparaître sont le plus souvent dues à une ingestion
ponctuelle trop importante et/ou trop rapide. Il n’a aucune incompatibilité avec des
médicaments. Il n’a aucune contre indication particulière et peut donc être utilisé par
tous, depuis l’âge de 2 ans jusqu’à un âge avancé, y compris par la femme enceinte.
Toutefois, il ne faudra pas utiliser le miel pour les touts petits
(avant l’âge de 1 an), afin d’éviter le risque de botulisme.
Il n’est déconseillé que dans quelques cas bien précis : en cas de pathologies graves
reconnues chez les diabétiques mal équilibrés, ayant des complications vasculaires sévères, un angor instable, et une artérite très évolutive ; sont aussi concernés les porteurs de lithiase urinaire
oxalique ; ceux ayant une hypothyroïdie non traitée ; ou ceux atteints de maladies
endocriniennes mal équilibrées, comme les hyperlipémies associant des anomalies
métaboliques et lipidiques sévères dont une hypertriglycéridémie importante.
Dans tous ces cas, un avis médical est absolument indispensable avant toute
consommation régulière de miel .
Allergies au miel :
Les produits de la ruche comportent un grand nombre d’allergènes provenant du
corps des abeilles et des produits qu’elles récoltent (pollens, nectar, miellat,
propolis) et fabriquent (miel, gelée royale). Toutefois, la fréquence des allergies au
miel reste faible (quelques cas isolés) compte tenu de l’importance et de la
diffusion mondiale de sa consommation. Les symptômes de cette allergie sont
variés : urticaire généralisée, urticaire et angio-oedème, urticaire et rhinite, angiooedème
isolé, symptômes digestifs (douleurs abdominales et/ou diarrhée), asthme,
anaphylaxie aiguë. Le diagnostic d’allergie au miel est basé sur
l’anamnèse, l’histoire clinique, les tests cutanés réalisés avec le miel, tandis que
les résultats donnés par le dosage d’IgE sériques spécifiques sont inconstants.
En effet, si les IgE du sérum des allergiques aux abeilles sont capables
de fixer un grand nombre de protéines du miel, la prévalence de l’allergie
au miel reste faible chez les allergiques aux hyménoptères ou chez les apiculteurs.
En revanche, l’allergie aux pollens, en particulier de Composées
(armoise, camomille, pissenlit), constitue un facteur de risque d’allergie au miel. L’éviction des produits en cause est la seule possibilité. Il faut se méfier, car le miel
et le pollen sont souvent masqués dans les produits
alimentaires, diététiques et énergétiques
En Conclusion:
L’ensemble de ces propriétés donne un champ d’application assez vaste au miel.
Toutefois, le miel est avant tout un aliment qui permet vraisemblablement
de prévenir ou de ralentir le développement d’un nombre important de maladies
et seulement ensuite, un « médicament » susceptible de traiter certains troubles et affections.
Même si les indications que nous avons évoquées sont réelles, cela ne signifie pas bien sûr,
que le miel est toujours capable, à lui seul, de résoudre complètement
le trouble ou l’affection considérée. Suivant l’origine et la gravité du trouble
ou de l’affection, le miel sera pris seul ou associé à un traitement spécifique.
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